A coeur perdu

Pas samedi

Je n’est pas conduis la semaine dernière, IL est partis en vacances avec ses enfants, samedi dernier, la voiture n’était pas dispo non plus. D’ailleurs, je ne sais même pas si Il aurait été dispo. Sinon, je n’arrive toujours pas à avoir une date pour l' examen de l’épreuve pratique. C’est chelou ce site, puisqu’il est censé être officiel.

J’avais pris 4h de conduite pour vendredi et samedi, mais j’ai dù annuler samedi parce que IL va devoir travailler toute la journée pour cause de manque de personnel. Bon, je me dis que ça fera davantage d’heures de conduite pour une autre semaine. Soit.

Lorsqu’Il m’a appelé l’autre soir au téléphone, il n’était pas comme d’habitude, je l’est trouvée… distant. IL n’est plus à me faire rire avec ses imitations, ni me dit " bisous " à la fin de la conversation. Je verrais bien demain après midi si mon ressenti est bon.. ou pas.

J’avais prévu une petite jupette sympas pour demain, mais comme il pleut, je vais remettre ça à plus tard. Tant pis.

LUI n’est finalement pas partis en Bretagne cette semaine, mais bon, je m’en doutais un peu. LUI ne veux/peux pas me lâcher une semaine, ça en deviens usant et asphyxiant. Oui c’est ça, il m’asphyxie. Je manque d’air, j’ai des chaînes avec un gros boulet à mes chevilles. Cette sensation est horrible. Même au travaille je me sens prisonnière. Aucune porte de sortie. Je suis en prison de ma propre vie. J’ai si besoin de liberté… mais pas que. Aussi avec un brin de solitude.

La seule bouffée d’air que je puisse avoir, c’est lorsque je conduis 4h avec IL. IL est ma liberté. Je me sens si bien dans ce petit habitacle où il n’y a que lui et moi pour quelques heures. Il est certain que j’y apprends à conduire, mais c’est en toute décontraction et simplicité, même si il s’avère quelques fois un peu ( mais vraiment un peu ) dure avec moi, mais c’est pour mon biens. Pour qu’un jour, lorsque je le verrais sûr la route, que je puisse lui dire " MERCI ". Comme j’ai hâte que se moment arrive !
Fini les ; " Peux-tu venir me chercher ? " ou les " Impossible c’est trop loin et il n’y a pas de transport ce week end " . J’aurai enfin ma liberté de mouvement.

Comme LUI peu m’agacer avec ses " Je t’aime ", " comment vas mon amour ? ( toute les 30 secondes )", les " manges " lorsque je n’est pas faim. LUI dort à longueur de temps. Lorsqu’il ne peint pas ou ne dessine, il dort, lorsqu’il ne sort pas pour ses cigares à la con, il dort, lorsqu’il ne mange pas tout le frigo, il dort. Bref, ça vie, c’est dormir. La mienne c’est de travailler, travailler, travailler et encore et encore et encore.. je ne fais que ça. Pas d’amis ( enfin si une seule et on se voit tout les 2 ou 3 ans ) et je ne fais pas d’activités extérieur sinon LUI voudra absolument venir avec moi et je sais très bien comment ça va se finir : soit je partirai car trop agaçant qu’il soit là, soit je me ferai virer à cause de lui, car vraiment vraiment chiant avec tout le monde. Enfin bref, vie social nul. Point mort. J’en ai assez.

Pour ce faire, il va falloir que je me sépare de LUI dans un premier temps pour doucement le quitter définitivement. En somme, que je divorce. Encore. Et ce n’est pas ça qui me fait peur : c’est ma belle mère qui deviendra féroce et violente, qui fera tout pour que son chéri adoré puisse avoir un maximum de chose ( car oui la seule condition du mariage pour elle à été un contrat de mariage ; la belle affaire ). Soit. De toute manière, tout les bons de commande de nos meubles ont été établis à mon nom, donc rien ne peux prouver que c’est lui qui les a achetés. Car il est stipuler dans le contrat de mariage que tous les biens achetés par l’uns ne reviendra pas à l’autre ; en gros, si l’uns à tout achetés, l’autre en sera dépouillés. Dans l’histoire, ce sera moi la gagnante car non seulement, je garderais l’appartement ( LUI n’a pas les moyens de l’entretenir puisque c’est moi qui paie tout ), mais aussi j’en garderai l’intégralité. Cette fois, la perdante ne sera pas moi. Une fois, pas deux.

Enfin bon, je dis ça comme si ça allait se faire, comme si j’en avais réellement pris la décision, que l’on avait parlés avec LUI. Nous l’avons juste évoqués l’autre jour au téléphone lorsqu’il était partis dans la maison de sa mère, parce qu’il doit très bien sentir que ce n’est plus comme avant.. peut être même ... que je ne l’aime plus. Enfin.. plus de la même manière en tout les cas.
Enfin...je crois...pfff ! ! je suis tellement paumée dans mes sentiments.. je ne suis plus sûr de rien finalement.

Demain sera un autre jour, demain je verrais IL, demain j’aurai encore terriblement envie de l’embrasser.. demain.. il va pleuvoir.