A coeur perdu

Troubler

IL me trouble, le pire c’est qu’il le sait, le pire c’est que j’ai comme l’impression qu’il en joue. En as - t - il conscience ? As - t- il conscience que mon trouble, que mon n’importe quoi quelques fois, c’est sa faute ? IL me rends dingue. Folle de désir. Combien de fois aujourd’hui ai-je regardée sa bouche ? Sa sublime bouche qui n’appelle que la mienne sur la sienne ? Que nos salives se mélangent , que nos corps s’étreignent de se désir inassouvis.

Ses sous entendus sont plus explicite que jamais. Lorsqu’il m’a parlés du partage de la route, puis de chevauchement, il m’a dit " Hum, j’adore ce mot ". Comme une idiote.. j’ai ri. Oui j’ai ri. J’aurai du lui répondre par un " hum ouiii ! ! ". Rhaaaaa !! ! Puis à peine dans la voiture auto école, lorsque je règle l’appuie tête, j’enlève ma grosse pince à cheveux qui me gênais, IL me dit " Oui, enlève la maintenant ". Je lui réponds par " Toi ... " Rien que de penser à tous ça, je ... me sens ... toute chose ...

Ah oui, il y a aussi l’épisode de la " culotte " qui me dessine pour représenter le principe de la demi lune. Un truc tout bête que je n’avais pas saisis. Avec ce dessin, c’est bon j’ai compris. Ses cours vont me marquer tout le restant de ma vie de conductrice mais pas que. Ah non pas que.

Ce matin, je suis allée acheté du chocolat 100% Noir, parce que je sais qu’il aime le chocolat hautement cacaoté. Nous avons partagés un petit carré ensemble. J’ai beaucoup aimée ce moment. Comme tout les autres d’ailleurs. Comme ce moment où, il m’a fait me stationner sur un chemin privé pour se soulager d’un besoin pressent ( hé oui encore ), qu’il fallait que j’ouvre le capot pour que je puisse énumérer tout ce que je voyais. Enfin.. tout ce qui paraissait important à savoir. A un moment, je n’y arrivais pas, il me voyait galérer, je tiens le capot et là IL me sort " J’aime bien quand tu t’agrippes comme ça ". Je rie encore, je lui fais un " mais heuuuu ! ! arrête de me troubler !!! ". Evidemment, ça l’a fait rire. Puis ses instants où il est très près de moi, qu’il me frôle, me touche le bras.. me regarde de loin avec ses yeux qui en dit long… je fond. Je suis littéralement liquéfiée. Puis il y a aussi où lors d’un stationnement, IL a mis son bras derrière mon siège.. comme pour s’offrir à moi pour un baiser. J’ai attendu un cours instant qu’il se passe quelques choses. Mais non. Rien. Toujours rien.

L’heure de rendre la voiture est arriver. Il pleuvait averse. Juste avant de sortir, IL me dit " Tu demanderas à ton copain quel couleur il penserai pour le dessin de la culotte ", en faisant référence à son métier de peintre ( enfin si on appelle ça un métier à proprement parler ). Je n’est rien répondu, mais j’avais très envie de lui dire que j’allais me séparer de LUI, mais ... je n’en ai pas eue le courage. Je n’est pas pu. Je n’y arrive pas, comme je ne pourrais jamais lui dire que je suis folle de lui et que la seule chose que j’attends, c’est qu’il me saute dessus.

Dans l’agence il y avait ELLE, une amie de IL rencontrer dans le car. Au début, je pensais qu’ils étaient ensemble, alors un jour, j’ai demander à ELLE si elle et lui.. mais non, ce sont juste de très bons amis mais rien de plus. Soit. Donc ELLE était à l’agence, nous étions surprise de la voir. En faites, elle était là pour son fils. Je paris que IL sera dans la voiture pour donner son avis, comme elle l’avait fait 2 fois avec moi. Nous nous entendons pas mal. Je l’aime bien, elle a de très bonne onde. J’ai donc demander à ELLE si elle faisait autre chose de ce qu’elle m’avait parler l’autre fois, m’a demander d’être plus clair, à dit " Si je peux venir les prochaines fois, ont pourra en parler si tu veux ". Bon, c’est pas qu’elle me dérange, mais je préfère rester seule avec IL, sinon, comment pourrait il m’embrasser si ELLE est présente ? A moins que pendant qu’elle est là, que je puisse parler de LUI naturellement afin de glisser dans la conversation que je prévois de me séparer de LUI, comme ça IL entends et ça pourrait déclencher quelques choses chez IL. Pfff ! ! J’en sais rien. J’essaie d’imaginer des situations pour qu’IL se décide à me rouler un patin jouissif.

Je me dis également que peut être ( oui je sais avec des peut être on peux mettre Paris en bouteille ) si un jour j’arrive à faire un créneau parfait, je dis bien peut être que ma récompense sera un doux baiser. Oui, bon, je sais, je rêve. Je le rêve éveillée si fort que ça finira par arriver un jour. C’est la loi de l’attraction. On pense et on visualise ce que l’on veux/désir et la chose en question arrive. Donc ça arrivera. Si quelques choses doit se passer, c’est ce mois-ci car après ... ça sera peut être trop tard.

Aujourd’hui, il n’est pas rester quelques minutes à discuter avec moi car IL allait raccompagner ELLE chez elle car apparemment, elle est venu à pieds. Mouais. Elle est bizarre cette histoire quand même, elle n’habite pas à côté de l’auto école.. A moins qu' elle a fait genre de prendre des infos pour son fils mais en faites c’était leur lieu de rendez vous ... parce qu’elle avait un livre avec elle quand même, comme si elle attendait ... punaise, je viens de percuter.. hé bien, si c’est ça, ELLE a drôlement de la chance.. oui, vraiment… deux personnes qui à l’accoutumer n’étaient jamais loin de l’autre puis soudainement s’éloignent, c’est louche. C’est une relation qui n’a pas envie qu’elle se sache, je reconnais se comportement que trop bien. Ou alors, je suis carrément à côté de la plaque. De toute manière, si c’est le cas, c’est leur vies, leur histoires, pas la mienne.

Qu’ils vivent leur belle histoire si tel est le cas. De toute manière, IL n’est pas un homme fait pour une seule femme, donc je m’en fou. Je le veux, je l’aurai.

Demain, IL m’a dit qu’il m’appellera pour me dire quelle seront ses horaires de la semaine prochaine afin que je puisse téléphoner demain pour louer la voiture pour mercredi après midi, si, toutefois, d’ici là il restes un créneau.